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Glyphosate dans l’eau du robinet

Les sources d’eau à travers l’Europe sont contaminées par le glyphosate; en conséquence, il pourrait y avoir des pesticides dans l’eau du robinet. Le glyphosate est lié aux problèmes digestifs, déséquilibres hormonaux, troubles neurologiques et même au cancer. Lisez la suite pour en savoir plus sur l’impact du glyphosate sur la santé et l’environnement, et comment vous pouvez l’éviter.

  • Le CIRC classe le glyphosate comme probablement cancérogène pour l’homme.
  • Jusqu’à 15% des eaux souterraines et des eaux de surface en Europe dépassent la quantité limite de glyphosate.
  • Certaines études montrent que 99% des personnes ont du glyphosate dans leur sang.
  • Malgré les sonnettes d’alarme, le glyphosate est encore régulièrement utilisé dans l’agriculture industrielle.
  • Une interdiction du glyphosate est en cours de discussion, mais est encore loin. En attendant, c’est une bonne idée de commencer à filtrer!

Qu’est ce que le glyphosate?

Les pesticides et herbicides sont des produits agricoles chimiques utilisés pour combattre les pestes et les mauvaises herbes qui menacent les cultures.

Un des herbicides les plus connus et les plus utilisés dans le monde est le glyphosate (mieux connu sous le nom de Roundup), mis sur le marché par Monsanto (aujourd’hui racheté par Bayer) en 1974. Les agriculteurs le répandent sur leurs terres. Les municipalités le pulvérisent dans les espaces publics et sur les chemins de fer. Vous l’avez peut-être bien utilisé dans votre jardin.

Comment ça fonctionne? Le glyphosate empêche certaines mauvaises herbes de produire les protéines et enzymes dont elles ont besoin pour grandir. En conséquence, elles meurent. Mais il n’est pas seulement toxique aux organismes qu’il cible. Il a aussi des effets secondaires indésirables, en particulier celui de polluer le sol et les sources où est puisée notre eau potable.

Pourquoi y a-t-il du glyphosate dans l’eau du robinet?

Lorsque le glyphosate est répandu sur les terres agricoles ou pulvérisé sur les mauvaises herbes, il s’infiltre dans le sol. Lorsqu’il pleut, l’eau entraîne le sol et le glyphosate qu’il contient dans les rivières et les ruisseaux. Il peut également s’infiltrer plus profondément, dans les sources d’eau souterraines. L’eau potable est extraite des eaux de surface (rivières, ruisseaux, lacs) et souterraines, puis acheminée par le réseau de distribution d’eau jusqu’à nos robinets. Bien que l’eau passe par plusieurs processus de traitement avant d’atteindre nos maisons, ces méthodes n’éliminent pas complètement le glyphosate.

Quels sont les effets du glyphosate sur la santé?

La question de la toxicité du glyphosate a été étudiée et débattue depuis des années. 

Des études sur l’effet du glyphosate sur les animaux ont démontré qu’il peut causer l’inflammation, des changements de flore intestinale, des déséquilibres hormonaux et des problèmes neurologiques.

Mais les institutions officielles sont parvenues à des conclusions très différentes.

En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a examiné plus de 1,000 études et a conclu que le glyphosate est probablement cancérigène pour l’homme. La même année, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a conclu que l’utilisation normale du glyphosate est peu susceptible de présenter un risque pour l’homme [ref].

Le système judiciaire américain semble être d’accord avec les conclusions du CIRC. Bayer perd régulièrement des procès et verse des sommes faramineuses aux victimes. La compagnie a récemment accepté de payer plus de 10 milliards de dollars pour régler les poursuites. En 2018, Monsanto a été condamné à payer 289 millions de dollars en dommages-intérêts à un homme dont le cancer avait été causé par le glyphosate. Dans cette affaire historique, le jury californien a conclu que Monsanto savaient que Roundup était dangereux et n’avait pas averti les consommateurs [ref].

En 2017, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) annonça que le glyphosate n’était pas cancérigène. Ces conclusions opposées ont déclenché un débat scientifique sur comment mener les recherches, quelles études peuvent être incluses et comment évaluer les données.

En Mars 2021, une nouvelle étude sur la qualité scientifique des études concernant la toxicité du glyphosate a trouvé que sur les 53 études que les producteurs de glyphosate avaient soumis lors du processus d’approbation de l’Union européenne, 34 n’étaient pas fiables, 17 n’étaient que partiellement fiables, et seulement deux étaient scientifiquement fiables.

Malgré ces conclusions contradictoires, une chose est sûre: nous ingérons du glyphosate. On le mange (grâce aux résidus chimiques dans notre alimentation), on le respire (en cas d’utilisation dans le jardin, les espaces publics ou dans les zones résidentielles proches des zones agricoles), et on le boit (via l’eau du robinet). Les compagnies des eaux se donnent beaucoup de mal pour purifier l’eau potable, mais le glyphosate s’y trouve quand même.

Quelles sont donc les réglementations contrôlant le glyphosate dans l’eau?

Réglementations de l’OMS et de l’Union Européenne sur le glyphosate dans l’eau potable

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le glyphosate et son sous-produit, l’acide A-amino-3-hydroxy-5-méthyl-4-isoxazolepropionique (AMPA), sont peu toxiques. L’OMS n’a donc pas établi de valeur guide formelle pour le glyphosate dans l’eau. Ceci est basé sur une concentration maximale sans effet nocif observé (CSENO) de 32 milligrammes par kilogramme de poids corporel par jour (mg/kg pc/j). Pour un adulte moyen pesant 70 kg, cela équivaut à 2,240 milligrammes par jour. Bien qu’elle ne propose pas de limites pour le glyphosate, l’OMS suggère que la quantité totale de pesticides dans l’eau de ne devrait pas dépasser 0,5 microgramme par litre (µg/L) [ref].

La Directive européenne sur l’eau potable limite le taux de pesticides individuels, tel le glyphosate, à 0,1 µg/L . La limite pour la quantité totale de pesticides (c’est-à-dire la somme de tous les pesticides détectés ainsi que leurs produits de dégradation) est de 0,5 µg/L.

Glyphosate dans l’eau du robinet en Europe

Une étude de l’Université de Wageningen aux Pays-Bas montrent que 45% des 300 échantillons de sol provenant de diverses terres agricoles européennes contiennent du glyphosate et de l’AMPA.

Les données communiquées par les stations européennes de surveillance des eaux suggèrent que 5-15% des eaux de surface et 7% des eaux souterraines dépassent les normes de qualité environnementale pour les herbicides [ref]. Ceci est un problème pour la vie aquatique et a un effet domino sur la faune en général. La disparition progressive des abeilles, ce qui contribue à la quasi extinction de plusieurs espèces d’oiseau, c’est en partie à cause des herbicides et pesticides que nous utilisons en si grande quantité.

Et le glyphosate a été détecté jusque dans nos corps. En effet, une étude publiée en janvier 2022 retrouve des résidus de glyphosate dans 99% de la population française.

En Europe, l’utilisation du glyphosate est approuvée jusqu’en Décembre 2022. Mais on ne peut pas compter sur une interdiction imminente. Récemment le Groupe d’évaluation sur le glyphosate (Assessment Group on Glyphosate – AGG) désigné par la Commission Européenne pour examiner le renouvellement de la licence du glyphosate en Europe, a conclu que le glyphosate répond aux critères d’approbation et ne présente aucun danger pour la santé humaine.

La Commission européenne a proposé une extension temporaire de la licence pour couvrir la période pendant laquelle elle est encore en cours d’évaluation. L’EFSA a déclaré que ses conclusions seront disponibles à partir de juillet 2023.

Glyphosate dans l’eau du robinet en France

En France, les pesticides restent la première cause de contamination des eaux. Il s’avère que 1,5% des réseaux de distribution d’eau (690 réseaux répartis dans 647 communes) ne sont pas conformes aux normes de l’Union européenne. Une étude associant l’UFC-Que Choisir (la première association de consommateurs en France) et Générations Futures (une association de défense de l’environnement agréée par le Ministère de l’écologie) estime qu’autour de 450,000 consommateurs boivent une eau sur-contaminée par les pesticides. Les principales zones où l’eau contient une teneur en pesticides au dessus des normes correspondent aux zones de cultures intensives, comme le Pas de Calais, les Pays de la Loire, la Charente, l’Indre, le Sud-Ouest, the Languedoc, et le Bassin parisien [ref].

Le dernier rapport de Génération Futures est d’une conclusion inquiétante: «Des pesticides sont fréquemment retrouvés dans l’eau du robinet en France (dans 35,6% des analyses les recherchant).»

En 2020, la Ministre de l’Écologie Barbara Pompili annonça que la France mettrait en oeuvre une interdiction d’au moins 50% de l’utilisation du glyphosate á partir de 2021, insistant d’ailleurs que même cette mesure serait insuffisante pour éliminer complètement les effets négatifs sur l’environnement, le sol, l’alimentation et la santé humaine. Depuis, la France a aligné son calendrier avec l’Union Européenne, c’est à dire qu’on verra après Décembre 2022 si la licence du glyphosate est renouvelée, et ce que ça voudra dire sur le plan national.

Le Glyphosate dans l’eau du robinet aux Pays Bas

Aux Pays-Bas, des recherches menées par l’ Institut national de la santé publique et de l’environnement (RIVM) montrent que plus de la moitié des sources d’eau potable néerlandaises (135 sur 216) sont polluées. Selon les calculs de l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale (PBL), le chlorprophame, la terbuthylazine, la bentazone et le glyphosate sont les pesticides qui polluent le plus les eaux souterraines. Aaldrik Tiktak, chercheur au PBL, déclare que les résultats montrent que le glyphosate est la substance la plus problématique en ce qui concerne l’eau potable. 

Selon un rapport de l’Association des sociétés néerlandaises de l’eau (VEWIN), le glyphosate dépasse de temps en temps le niveau de 0,1 microgramme par litre, et son métabolite AMPA est presque continuellement présent à des niveaux bien supérieurs à la norme de l’eau potable.

Le RIVM fut du même avis, et publia en 2020 un rapport recommandant l’élimination progressive des pesticides dans l’agriculture et l’horticulture. Malheureusement, une interdiction d’utilisation industrielle des pesticides, dont le glyphosate, a été annulée par les tribunaux néerlandais. Une nouvelle interdiction devrait être initiée par le Conseil d’autorisation des produits phytopharmaceutiques et biocides (CTGB). Mais comme le CTGB suit l’avis de l’EFSA, ce n’est pas le cas pour l’instant, selon Carola Schouten, la Ministre de l’Agriculture, de la nature et de la qualité alimentaire.

Le glyphosate dans l’eau du robinet en Italie

Lorsque l’Institut italien pour la protection et la recherche environnementales (ISPRA) publia son rapport national sur les pesticides dans l’eau, les résultats étaient inquiétants. Des pesticides ont été trouvés dans 77,3% des 1,980 points de surveillance des eaux de surface. Ils ont également été trouvés dans 32,2% des 2,795 points de surveillance des eaux souterraines.

Dans les zones d’agriculture intensive, les niveaux de glyphosate dans l’eau dépassent les normes fixées par l’Union Européenne. Par exemple, en Vénétie, où les raisins sont cultivés, les niveaux sont de 0,17 microgrammes par litre, soit près du double de la norme.

Le dernier rapport national de l’ISPRA nous apprend que la présence de glyphosate et de son métabolite, l’acide aminométhylphosphonique, est largement confirmée. En Lombardie, la substance est présente dans 31,8% des points de contrôle des eaux de surface, et son métabolite est présent dans 56,6%.

En 2020, le Ministère de la Santé a imposé une série de restrictions à l’utilisation du glyphosate, mais a jusqu’à présent refusé d’introduire une interdiction totale. Les restrictions actuelles interdisent l’utilisation du glyphosate comme traitement avant la récolte et dans les zones fréquentées par le public.

Le glyphosate dans l’eau du robinet en Allemagne

En 2019, le Groupe de travail fédéral sur l’eau (LAWA) a publié un rapport sur la qualité des eaux souterraines, examinant les résidus de produits phytopharmaceutiques (PPP) les plus fréquemment détectés dans les eaux souterraines proches de la surface en Allemagne. Au total, 495 substances PPP ont été détectées entre 2013 à 2016. Les trois produits chimiques les plus courants étaient la déséthylatrazine, la bentazone et l’atrazine. Le glyphosate était classé 20ème. Les auteurs de l’étude concluent que cela montre que les ingrédients actifs des pesticides actuellement approuvés et leurs produits de dégradation sont de plus en plus présents dans les eaux souterraines. Une évolution inquiétante.

Le Gouvernement allemand a décidé d’interdire le glyphosate à partir du 1er janvier 2024. Depuis le 8 septembre 2021, l’utilisation du glyphosate juste avant la récolte est généralement interdite. Son utilisation est également interdite dans les jardins privés ainsi que dans les espaces verts publics, par exemple les aires de jeux pour enfants, à moins qu’il n’y ait des approbations valides à l’effet contraire. Le glyphosate n’est autorisé pour les cultures arables et les prairies que s’il n’y a pas d’alternative. C’est le cas, par exemple, pour les mauvaises herbes difficiles à contrôler, comme le chardon des champs et le chiendent, ou dans les zones à risque d’érosion. [ref]

L’Allemagne justifie sa décision comme suit: «En tant qu’herbicide à large spectre, le glyphosate détruit toutes les plantes sans distinction, et détruit ainsi la nourriture et les moyens de subsistance de nombreuses espèces d’insectes et d’oiseaux, comme les papillons et les alouettes. (…) Les ingrédients actifs peuvent également pénétrer dans les plans d’eau voisins.»

Le glyphosate au Royaume-Uni

Alors que l’Europe débat une interdiction, au Royaume-Uni l’utilisation du glyphosate est approuvée jusqu’en 2025. En 2018, un plan d’action national britannique sur l’utilisation durable des pesticides a été promis, mais ce plan n’a pas encore été publié.

Selon l’organisation environnementale PAN-UK (Pesticide Action Network UK), 96 municipalités ont interdit l’utilisation de pesticides autour des écoles, des parcs et d’autres espaces publics. Cependant, sans législation nationale en vue, le glyphosate fait toujours partie de l’agriculture au Royaume-Uni.

Le dernier rapport sur l’eau potable en Angleterre a montré que l’eau des rivières et les eaux souterraines ne respectent pas toujours les normes légales. Le taux maximum autorisé est de 0,1 microgrammes par litre pour des pesticides individuels comme le glyphosate. En 2017 (date du dernier rapport sur l’eau potable), 36 échantillons s’étaient avérés supérieurs à la limite.

Le glyphosate en Irlande

En janvier 2023, une étude menée par l’Université de Galway, l’Institut de prévention et de médecine du travail de Bochum, en Allemagne, et l’Agence allemande de l’environnement a trouvé que plus d’un quart des personnes testées ont du glyphosate et de l’AMPA dans le sang.

Des échantillons d’urine ont été prélevés auprès de familles dans des zones rurales et urbaines et testés pour le glyphosate et son métabolite AMPA. Le glyphosate a été détecté dans 26% des échantillons, l’AMPA a été détecté dans 59% des échantillons.

Le glyphosate aux États-Unis

Le glyphosate est largement utilisé aux États-Unis depuis son lancement sur le marché en 1974, mais son utilisation a décuplé depuis l’introduction des cultures génétiquement modifiées. De nos jours, près de 90% des cultures de maïs, de coton et de soja aux États-Unis sont des OGM, c’est-à-dire qu’elles ont été génétiquement modifiées pour résister au glyphosate, ce qui rend possible une utilisation plus élevée du produit.

La quantité autorisée de glyphosate dans l’eau potable, fixée par l’Agence de protection de l’environnement (EPA), est de 0,7 milligrammes par litre, ou 700 microgrammes par litre, sept-cents fois ce qui est autorisé en Europe.

En 2020, Bayer a accepté de payer près de 10 milliards de dollars pour régler des dizaines de milliers de procès concernant le lien entre le glyphosate et le cancer, notamment le lymphome non-hodgkinien. Ce règlement n’inclut aucune admission de responsabilité pour actes répréhensibles par Bayer. Malgré les procès et les milliards versés pour les régler, le glyphosate est toujours largement vendu et utilisé dans l’agriculture industrielle et les espaces publics.

Comment éliminer le glyphosate de l’eau du robinet

Les compagnies des eaux ont de plus en plus de difficulté à filtrer les pesticides et herbicides, surtout qu’il entre de plus en plus de substances toxiques dans l’eau. 

C’est un problème dont on ne parle presque jamais: l’effet cumulatif et toxique que différents produits chimiques peuvent avoir ensemble; car il n’y a pas que le glyphosate dans l’eau, il y a tous les autres pesticides et insecticides, ainsi que les PFAS, le chlore, le plomb, etcetera. 

Certains experts des eaux, tel Sander Mager, directeur de l’Union des compagnies des eaux aux Pays-Bas, voudraient une approche visant les causes fondamentales de ce problème: adapter les réglementations pour que ces produits ne soient pas introduits dans l’environnement. Ce qui n’entre pas, n’a pas besoin d’être éliminé. [ref]

Compte tenu de la complexité de la réglementation des pesticides et les résultats de recherche contradictoires, la question est de savoir comment s’assurer que l’eau du robinet ne contient pas de substances chimiques.

Les méthodes qui peuvent éliminer le glyphosate de l’eau sont l’osmose inverse, la distillation, la nanofiltration et les filtres à charbon actif. Vous pouvez également utiliser un filtre conçu pour éliminer les contaminants tel le glyphosate de l’eau du robinet.

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Dans cette vidéo, des chercheurs testent différents filtres pour éliminer le glyphosate de l’eau:


Chronologie du glyphosate

1950 – Dr Henri Martin découvre le glyphosate.

1974 – Monsanto introduit le glyphosate sur le marché.

1997 – Proposition de l’OMS : basée sur une directive de faible toxicité de 5,000 microgrammes par litre d’eau potable.

2002-2003 – Monsanto est condamné à payer 600 millions de dollars à 20,000 habitants d’Anniston pour pollution du sol et de l’eau.

2011 – Directive européenne sur l’eau potable: norme pour les pesticides tels que le glyphosate 0,1 microgramme par litre.

2015 – Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) conclut que le glyphosate est probablement cancérigène.

2015 – L’EFSA conclut que le glyphosate ne présente aucun risque dans des conditions normales d’utilisation.

2017 – L’Agence européenne des produits chimiques (AEPC) décide de ne pas classer le glyphosate comme cancérigène. [ref]

2017 – L’initiative citoyenne européenne “Ban Glyphosate” atteint 1 million de signatures. [ref]

2017 – Le Parlement européen adopte une résolution demandant l’interdiction du glyphosate entre décembre 2022. [ref]

2019 – La Commission européenne désigne la France, la Hongrie, les Pays-Bas et la Suède en tant que rapporteurs avant le processus de renouvellement du glyphosate de 2022. Ce groupe est nommé Assessment Group on Glyphosate (AGG). [ref]

2019 – Un groupe industriel nommé Glyphosate Renewal Group demande le renouvellement du glyphosate sur le marché européen. [ref]

2020 – Le Conseil de la santé des Pays-Bas recommande l’élimination progressive du glyphosate dans l’agriculture.

2020 – Selon l’Agence d’évaluation environnementale des Pays-Bas, le glyphosate est l’un des quatre pesticides les plus importants qui polluent le sous-sol néerlandais.

2021 – Le groupe AGG conclu que le glyphosate répond aux critères d’approbation et ne pose aucun danger pour la santé humaine ni l’environnement. [ref]

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